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Jéjé sur la route

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26 février 2013

Les pélicans de Djouj et une soirée d'artistes

ll est 6h30, le soleil se lève. Je me rend au point de rendez-vous planifié la veille avec Djibril : devant un hôtel où il doit recupérer 2 autres personnes. La luminosité est très agréable.

Ponctuel (ce qui me rassure), il arrive avec sa 406 bleu.

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On remonte donc en voiture vers le parc du Djouj où je fais conaissance des 2 jeunes finlandais qui passeront la jounée avec moi, guidé par Djibril.
A peine arrivé au pied de la voiture, un python prend un bain de soleil.

Nous embarquons dans une barque à moteur et Djibril nous expose son savoir ornithologique. Il a l'oeil ! il reconnait au loin chaque sortes d'oiseaux. Mais ses connaissances ne se limitent pas aux bêtes à plumes: dans un tas de verdure il arrive à repérer un crocodile. Plus loin, un gros varan et un phacochère.
Mais ce qui attire le plus les visiteurs sur ce parc inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, ce sont ses concentration de pélicans.

Nos cigognes d'Europes passent aussi l'hiver ici.

Petites série de photos des bêtes vues en 2h de temps:
-Python

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-Pélican en colonies

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-Phacochère

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-Crocodile

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Grâce aux yeux avertis de Djibril, sur le chemin retour en barque, on aura même l'occasin d'apercevoir un chacal attrapant un pélican malade pour s'en faire un festin!

En quittant le parc en voiture un troupeau de zébus nous coupe la route. De belle bêtes aux cornes impressionnante.

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26 février 2013

Djibril, le guide, nous dépose à St-Louis. Je

Djibril, le guide, nous dépose à St-Louis. Je déjeune avec un couple Hollando-espagnol en vacances.

Je visite ensuite le musée de l'éropostale retracant l'histoire des aviateurs axnt tenté de rejoidre Paris au reste du Monde.
Jean Mermoz et St-Exupery ont ainsi ouvert une voie aérienne entre Paris et l'amérique en faisant escale à St-Louis.

 

st louis 1930

 

Je retrouve ensuite à finlandaise et son ami pour explorer la partie village des pêcheurs. C'est une tout autre St-louis que l'on découvre: plutôt pauvre et encore moins entretenu que le centre ville. Des centaine d'enfants en tabliers d'écoliers courent dans les rues à la fin de l'école.
Toute la plage est bondées de pirogues et vendeuses de poissons qui viennent chercher leur marchandise à peine les pêcheurs arrivés sur le sable.

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Les  finlandais font actuellement un stage à Dakar dans une école où ils enseignent le théatre. Faisant partie d'une association d'artistes qui a plusieurs ateliers à travers le Sénégale, le jeune fille m'invite à venir à un vernissage d'art contemporain dans une villa typique de St-Louis.
Bon, c'est de l'art contemporain : il ne faut pas vraiment essayer de chercher le sens premier de ces oeuvres. Sur un toit, des haut-parleurs diffusent une musique électronique pour faire concurrence au brouhaha des ruelles en contre bas ; un autre artiste expose des lampes dont les abat-jours sont faits de tissus trouvés au sol, et vernis pour leur faire prendre la forme de jerricanes, seaux... Un autre artiste nous présente la vidéo qu'il a monté en prenant une photo tous les jours dans des lieux typiques de la ville...

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Nous terminons la soirée autour d'un petit verre à l'Iguane-Café, un bar avec concert de jazz en live.

25 février 2013

Saint Louis

Dés le matin, je me lance dans le trajet pour rejoindre Saint Louis, ancienne capitale du pays, au temps des colonies.

Pour y aller, il y a 3 options:-louer un chauffeur
-Bus local qui s'arrète dans tous les village ou dés qu'une personne sur le trottoir fait signe.
-le "7 places" qui sous entend une vieille peugeot break qui ne partira que s'il y a au moins 7 personnes!

C'est évidemment cette solution que je choisis.

A la gare routière, des centaines d'épaves roulante attendent en "rangs" pour prendre le départ à tout moment.
On m'indique le coin où sont les 7 place pour Saint Louis.
Il y a déjà 2 personnes... et le coffre est déjà plein. En une petite demi-heure, nous trouvons nos autres partenaires de voyage et prenons le départ.

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Je suis installé sur la banquette tout à l'arrière... celle qui en France servait aux enfants (à l'époque où circulait encore cette voiture chez nous). Pourtant ici, je partage ces 1,2m de siège avec une dame et un monsieur avec veste et cravatte. La marchandise (dont mon sac à dos) nous obligent à plier un peu le cou !

Pas besoin de climatisation: les fenêtres sont ouvertes tout le temps (n'existent pas).
En à peine plus de 3h, je me retrouve aux portes de St Louis.
Le 7 place me dépose à l'entrée de la ville. il me reste à treverser le pont qui relie la presque-île et langue de Barbarie puis trouver un toit pour la nuit.

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En circulant, je trouve l'auberge de jeunesse, un bâtiment blanc aux volets bleu ciel, tenue par un sympathique monsieur.

L'objectif de ma venue est de partir voir le parc National des oiseaux du Djouj : la plus grande réserve naturelle ornithologique du pays à 60km au nord.

La ville de St-Louis est composées de rues perpendiculaires aux maisons coloniales du XIXème siècle. Certaines rue ne sont pas bétonnées. Il y a en fait 2 villes: l'une avec les boutiques, bureaux, habitations, et l'autre: la ville des pêcheurs sur la langue de Barbarie.

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Des centaines de pirogues sont garées en attente de prendre la mer. Sur le rivage, les pêcheurs rafistolent leurs filets sous le regard des chèvres omniprésentes au Sénégal. (elles nettoient les rues en mangeant toute sorte de détritus !)

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Pour faire une excusrion au parc du Djouj, il vaut mieux être en groupe. Le prix d'un guide est le même pour une personne seule ou en groupe. Mon porte à porte des agences touristiques m'amène à penser que je suis le définitivement le seul à vouloir voir le parc demain ! à chaque fois, on me propose le tarif plein pot.
A démabuler dans les rues, un gars me repère et se présente comme guide indépendant pour le Djouj. Il a déjà des clients et me propose de me joindre au groupe.

Douteux, je prend ses coordonnées et me renseigne auprès d'agences s'ils me recommanderaint de suivre ce plan. "A mes risques et périles" me répondent-ils...
Je tente.
Rendez vous fixé pour le lendemain matin 7h.

Maintenant que cette étape est organisée, je pars me balader dans la ville pour terminer le soirée tranquilement à disuter avec mes colocataires de chambre, avant de sortir prendre un verre.

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24 février 2013

Journée Catamaran et pirogue vers Ngore

Au petit matin, je vais découvrir la plage au pied de la villa. Quelque jeunes s'adonnent au sport national : la lutte sénégalaise.

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La plage n'est malheureusement plus ce qu'elle était il y a quelque décénies. Aujourd'hui, les marées apportent plastiques et poissons morts. Un égout se déverse également à quelques mètres du marché au poissons où des bateaux colorés déchargent la pêche du jour.

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Florent prend actuellement des cours de voile dans un club à la Voile d'or. Nous apprenons le virement de bord au large avec une vue sur Gorée.

 

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Petit arrêt réparation du Jakarta

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En pirogue pour l'Ile d'Ngore aprÈs avoir circulé dans les Almadies

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Le soir nous prenons un bon verre de Gazelle (bière sénégalaise) dans un petit bar et rentrons tranquillement à la villa.
Demain, je pars explorer le Nord du pays.

 

23 février 2013

Sur les traces de la famille

Florent est diponible ce week-end. Pas question de perdre de temps avec une grasse-mat'. Je découvre l'immense et villa que partage Florent avec son colocataire.

Située à en première ligne à Hann-plage la vue depuis le salon est bien chouette !

DSC05679Moustafa, le chauffeur de taxi réservé pour la journée est ponctuel et nous attend à 9h pour partir visiter la région.

 

La première halte est le lac rose, ou lac Retba. Sa couleur et son nom lui viennent des custracées qui y vivent dans cette eau très chargée en sel (380 grammes/litre ; l'eau demer en contient une trentaine !)


Pour explorer le lac et sont tour d'une quinzaine de kilomètres, plusieurs solutions possibles:

-à pied
-en 4x4 autour du lac
-en pirogue pour aller au plus près de cueilleurs de sel
-ou en quad.

C'est cette dernière solution que nous adopterons après une négociation sympathique main longue avec le loueur.
Accompagné d'un gars, nous longeons les berges où le sel est entassé. Sur l'eau, les quelques barques sont remplies de peletées de sel. Il n'y a que 1,5m de fond dans tout le lac, et une croute de sel aussi épaisse en dessous. Les cueilleurs ne peuvent pas rester plus de 3h dans l'eau malgré la couche de beurre ce carité étalée sur le corps, au risque de se brûler.

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Au bout du lac, nous traversons un village posé dans les dunes de sable et entourré de quelqes potagers. Pour finir cette excusrion, nous passons la ligne d'arrivée du rally Paris-Dakar sur les dunes.

 

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Impossible de réister à ne pas tester la sensation qu'est de flotter sur l'eau comme un bouchon. Mieux vaut ne pas boire la tasse car ca brule vraiment la gorge !

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 Après le lac nous demondons à Mustafa de nous conduire au Keur Moussa afin de faire commaissance avec Moussa et sa famille. L'enquête commence par l'interrogation d'un jeune homme qui ne ait nous indiquer où le trouver. On se dirrige alors au Keur Moussa et un moine nous indique où trouver sa femme.
 Elle termine son service dans la cuisine d'un campement à proximité du monastère et nous ammène dans la maison familiale. Nous d´couvrons un vieil homme de 93 ans, en forme et nous présentons. Moment émotion pour Moussa qui n'en revient pas de voir "les fils d'Anne-Marie".

C'est impressionnant de voir l'imact qu'a eu la famille Tarteaut sur cette famille. Tous les enfants et petits enfant portent les noms de la famille !

 

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 De retour à Dakar, nous enjambons le Jakarta (scooter de Florent) pour rejoindre la chaloupe et assister au coucher de soleil sur l'île de Gorée.

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Il est plus de 18h. La masse de touristes et de boutiquiers s'efface progressivement. On découvre une jolie petite île et parcourons la "rue Sait-Germain".

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 Sans se douter que la prochaine chaloupe partira à 23h, nous laissons partir le bateau de 1h30. Ce qui nous laisse le temps de mager dans un petit resto donnat sur le port et d'assuster à un concert de percusion au centre culturel. Quelque filles enchainnent des "battle" de danse en se relayant sur la scène et reviennet sous les rires et encouragements de leurs amies. Sympatique ambiance !

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 Nous finisons la soirée par une partie de billard dans un bar de Dakar.

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22 février 2013

Un long voyage pour atteindre le Sénégal

C'est reparti pour un tour ! Cette année, je voyagerai au Sénégal. Un voyage plutôt bienvenu au milieu de cet hiver qui semble s'éterniser en Allemagne.

Levé à 3h du matin, c'est sous la neige que je pars à l'aéroport de Brème. Trois avions plus tard et 2 esclales de 4 à 5 heures à Frankfort et à Lisbonne, j'atterri à Dakar vers 2h du matin, soit 23h de trajet ! (c'est ce qu'il faut accepter quand on réserve le billet d'avion

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le moins cher, seulement 2 semaines avant de partir.

J'y retrouve Florent, qui arrive tout juste avec un chauffeur de taxi. Il avait bien prévu le retard hbituel et le temps pour les formalités !

Premier apercu de de Dakar de nuit et arrivé à la Villa.

 

30 décembre 2011

C'est vrai qu'on est bien chez nous !

C’est depuis chez moi à Vechta en Allemagne, que je rédige les derniers articles de ce voyage et trie les 923 photos, au son des musiques indiennes rapportées sur CD. Il me reste à corriger les quelques fautes de frapes, et ajouter quelques photos dans le blog. (en voyage, je ne prend pas le temps de me relire. Il y a mieux à faire dehors que de rester des heures dans un cyber-café poussiéreux)

roadtrip india 2011En 3 semaines j'ai traversé le Nord du pays, passant des plaines arides du Rajasthan aux paysages montagneux et froids de l'Himalaya. Decouvrant tantôt des lieux agités et bruillants, et tantôt des zones où seul le vent se fait entendre...

 

Dans l'avion, je réfléchis à ce pays et me pose la question de leur futur surtout sur le plan de l’insalubrité qui risque de nuire à la population indienne grandissante. Une éducation est indispensable à ce sujet ; mais les changements de comportement nécessaires sont tels que ce sera difficilement mis en place dans de courts délais.

Après un tel voyage, on est content de vivre dans un pays civilisé, propre et content de retrouver de éléments simples pour nous comme :

-un logement avec plusieurs chambres individuelles et chauffées en hiver
-une douche plutôt qu’un seau d’eau froide,
-un bon matelas épais plutôt qu’une couche de 3cm de coton entre 2 toiles (si utilisé).
DSC03565- une bonne Bratwurst achetée en gare de Brème à 9h du mat' . Manger de la viande m’a manqué. D’ailleurs, à se nourrir que de plats végétariens et bouger toute la journée m’a fait perdre 2kg qu’il me faudra vite reprendre.
-…la liste est longue. Sachons en profiter.

 

 

La suite au prochain voyage...(j'ai déjà quelques idées de destinations)

29 décembre 2011

Il est temps de rentrer...fin du voyage

De bon matin, après avoir déposé mon sac à la consigne de la gare routière de Jaipur, je me lance à l’ascension de la colline pour aller visiter le « Tiger fort / Nahargarh », un palais construit en 1734 et qui domine la ville. Les 2km de route en zig-zag sont une véritable poubelle (pourtant l’accès principal).

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Une fois en haut, j’ai une heure à attendre avant l’ouverture du monument, qui ouvre à 10h. J’en profite pour faire le tour sur les remparts. La vue n’est pas dégagée. Le climat et le niveau de pollution créent une brume intense. De là, on peut observer les centaines de petits cerf-volant  que les enfants dirigent dans le ciel. Le but du jeu est de réussir à couper la ficelle du cerf-volant du voisin. (J’ai vu cette pratique dans toutes les villes visitées en Inde)

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Quand enfin s’ouvre le palais, je me perds dans les nombreux salons vides, mais aux murs très colorés.

Les  nombreuses portes alignées créent une belle perspective :

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Je regagne la gare routière vers midi et monte dans le bus local pour Delhi. Mon voisin dans le bus est un jeune joueur  professionnel de cricket qui revient victorieux d’un tournoi avec son équipe. Sympa.

Je quitte le bus à la sortie de l'autoroute, là ou je peux prendre le métro Express pour aller à l'Aeroport. Je n'ai pas envie de repasser par le centre ville bruillant et encombré. J'ai plus de 6h d'avance pour mon vol. Je patiente.

Je confirme que c'est l'air pollué de Delhi qui me fait avoir mal à la gorge, mal de tête et le nez qui coule. Ailleurs, je n'ai pas eu ces symptomes. Les vols sont à l'heure. C'est la fin du voyage.

28 décembre 2011

Jaipur

Je prends le bus pour rejoindre Jaipur en un peu plus de 4h de temps.  Une fois la guesthouse trouvée, je me lance à la découverte de la vielle ville.
Entourée par des remparts en terre rouges (qui lui vallent le nom de "ville rose /pink city", elle abrite un gigantesque bazar (marché). Ce n’est que ça. Je comprend que toutes les agences de voyages proposent des excursions pour touristes ici !

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Entre les vendeurs de tissus pour les sari, les vendeurs de bijoux ou les caincailleries en tous genres, il y a de nombreux vendeurs ambulants de fruits et légumes ou fleurs. Les femmes en Inde ont souvents de beaux sari qui colorent encore plus le paysage.

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J’interroge un vendeur de livres (c’est souvent à eux que je m’adresse car ils sont souvent plus cultivés que le premier passant dans le coin. De plus, il n’y a pas le risque qu’ils me redirigent vers un tuk-tuk ou tentent de me vendre un tapis).

Il me conseille d’aller voir  le « water palace » à quelques km du centre ville et de faire un saut au « Tiger fort », une citadelle posée sur la colline qui domine la ville.

Bon conseil. Je trouve un bus et arrive à un lac, où semble flotter un immense palais jaune.

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La journée a déjà bien avancée. Pas le temps de monter sur la colline. Je retourne dans le bazar et échoue à l’épreuve d’achat de souvenirs :

Impossible pour moi d’acheter le moindre bibelot, tissus, ou autre objet qui fini inévitablement sa vie dans le placard de ceux à qui on les offre. (et ce n'est pas une question de radinerie !)
Je considère par exemple un vieux ticket de bus comme un super souvenir (pour moi) plutôt qu’un porte-clé fabriqué en milliers d’exemplaires.

Je termine la journée au cinéma pour un film bollywoodien : Durty Picture. C’est l’histoire d’une fille de la campagne qui souhaite se lancer dans le cinéma. Elle connaitra succès, puis une fin dramatique.
Je découvre avec surprise que la musique à la mode « Ooh la la » que l’on entend souvent à la radio dans les bus est extraite de ce film :

27 décembre 2011

Parenthèse : faire du vélo en Inde

panneau_veloJ'ai testé le vélo en Inde : pour cela, j'ai attendu d'être dans une ville peu peuplée. Pushkar me semblait idéale.

Chez un petit loueur de bicyclettes, je négocie à 30 roupies la demi-journée. Vient ensuite le choix de la monture : il y a une dizaine de vélos. Certains sont couverts de poussière, les pneus plats. Un autre n'a pas de selle. D'autres ont les rayons des roues cassés ou pas de chaine.
Le seul à peu près "utilisable" est un peu petit pour moi, mais j'ai espoir...

Je me lance en direction de la sortie de la ville, là ou commence le désert.

Mais il n'aura pas fallu plus d'une heure avant que je ne retourne déposer le vélo au loueur:
-Pédaler sur un faux plat avec un vélo trop petit et avec une vitesse unique n'est pas très confortable !
-Commençant à connaitre les méthodes indiennes, j'étais sûr que le loueur trouverai une raison stupide pour conserver la caution de 500 roupies. (il a l'embarrât du choix pour trouver un défaut au vélo)
-J'ai failli me faire renverser à 3 reprises par des bus qui occupent toute la voie en doublant.

 

Mais bon, je n'avais pas le pouvoir d'invincibilité : le Klaxon !

 

27 décembre 2011

Pushkar un jour d'anniveraire ! (27ans !)

Parti à minuit de Delhi, l'auto-car grand luxe que j'ai trouvé me dépose à la gare routière d'Ajmer vers 7h. De ce que j'ai vu par la vitre du car, la ville d'Ajmer n'est pas spéciale. Je saute donc dans un bus local pour atteindre Pushkar à quelques kilomètres de là.

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En 1h, j'arrive et me trouve une petite Guesthouse mignonne avec jardin : un jour d'anniversaire, j'en profite ! Des portes bleues turquoise et les bougainvilliers donnent une touche de couleur aux murs blancs.

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Puskar est une ville qui s'est construite autour d'un lac sacré ou les pèlerins et touristes indiens aiment y venir pour bénir leur famille. A peine arrivé près du lac, un gars me fait comprendre qu'il est de tradition et respectueux, de déposer quelques pétales de rose dans l'eau. Très vite, je sens le truc : il me met une touche de couleur sur le front...puis vient à me demander un don ! il insiste et devient de plus en plus oppressant pour avoir 20 euros !! Sont fous ces indiens (pour une religion que je ne partage même pas !)  la pression monte. Il s'en tire avec 50 roupies. (1euro=70 roupies ; "du don au vol" !! c'est l'Inde)

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C'est encore une autre Inde que je decouvre. L'état du Rajasthan est dans le désert et présente de nombreux palais de Maharaja et temples.

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Dans cette ville, les dromadaires sont couramment utilisés pour le transport de marchandises (et de touristes). En Avril, il y a d'ailleurs un immense festival des dromadaires ici. Les vaches sont omniprésentes...

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La ville est assez petite. A part le lac et les temples qui se ressemblent, il n'y a pas de quoi y passer plusieurs jours.

Au couché du soleil, les couleurs deviennent splendides :

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En fin de journée; je me donne le défit de trouver un barbier moustachu ! Car oui, comme il y a 2 ans (au Laos), c'est le jour de mon anniversaire que je choisi pour changer de tête.
Mais pas facile : le dernier mardi du mois est un jour systématiquement férié par les barbiers (je ne sais pas pourquoi!). Il y en a quand même 2 ou 3 ouverts.

Si plus de 80% des hommes indiens portent la moustache, ces barbiers sont peu velus.
Je choisi donc le plus moustachu d'entre eux.

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Demain matin, je tenterai de rejoindre Jaipur ; et enfin Delhi pour prendre mon vol retour dans la nuit du 29 au 30 décembre). Je passe l'étape de la ville d'Agra qui doit être bondée de touristes européens pendant leurs vacances de Noel. Je verrai le Taj Mahal en cliquant sur ce lien!

27 décembre 2011

Parenthese : les repas en Inde

Depuis mon arrivee en Inde,je mange essentiellement les petits plats pepares par les vendeurs ambulants.J'ai vite remarque qu'il y avait une variete immence de plat et me suis donne comme defit de manger differemment tous les jours.  Cet objectif est presque atteint, cependant, meme s'ils portent des noms differents (que je ne sais pas lire ni repeter) et sont prepares dans l'huile, ou a la braise, ils ont a peu pres le meme gout et couleur
-souvent jauni par le cury
-contiennent des petits pois, choux fleurs.... et piment vert
-se mangent dans  une assiette jetable fabriquee avce deux feuille d'arbres sechees

Dans la grande majorite des cas, on le mange a cote du petit chariot du vendeur. Parfois, il y a un banc en bois, parfois,il faut poser l'assiette sur la boite aux lettre de la poste, ou sur un velo...

Quoi qu'il en soit, on est bien loin des normes d'hygiene imposees en europe. Je touche du bois: je n'ai pas encore ete malade.

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26 décembre 2011

Prendre l'avion n'est pas forcement plus rapide que le bus.. en Inde !

Sur les recommandations de mon maitre d'hôtel, j'avais prévu de partir pour l'aéroport de Bagdogra à 6h depuis l'hôtel.

Le chauffeur de taxi rencontré la veille est ponctuel et m'attend à 6h devant mon hotel !
Il est encore tôt, et au lieu de 45min ou 1h, nous mettons à peine 30 minutes pour atteindre l'aéroport.

Surprise, il est vide. Pas un chat ! Je suis le premier. A ce moment, le chauffeur me dit qu'il ouvre à 8h30 seulement ! Bravo !

Pendant mon attente arrive un groupe d'une trentaine de taxis pleins de pélerins gérés par quelques moines boudhistes pour un séminaire dans le Bouthan !

Je m'amuse à les regarder, chargés de nombreux sacs volumineux.

 Quand enfin ouvre l'aéroport, tous les guichets sont ouverts, sauf celui d'Air India. On me dit qu'ils ne sont pas encore là. En effet, il y a juste un gars qui dors sur sa chaise !

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Le vol est retardé à 12h au lieu de 9h... à cause du brouillard à Delhi !!! C'est tous les jours brumeux à Delhi; ils devraient prévoir !

J'arrive à Delhi vers 15h et me met en quête d'un taxi pour rejoindre la gare routière, puis un cyber-cafe pour actualiser ce blog.
J'en profite également pour essayer le métro. Sacrée expérience : Heureusement, il y a quelques panneaux avec les noms ecrits en anglais... mais il ne faut pas compter sur l'aide du personnel du métro. Ils ne savent pas (ou ne veulent pas essayer) où on se trouve sur la carte !

La cohue est comparable à celle de Paris à l'excéption suivante :

Quand le métro arrive, c'est les plus fort qui passe. Oublions la politesse de laisser descendre les gens, puis de monter !

A quelques stations, il y a des agents de sécurité qui essayent de mettre les gens en file indienne (c'est bien le cas !). Ca marche jusqu'à l'ouverture des portes. Ensuite,c'est le bordel !

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J'ai décidé dans d'aller à Pushkar, dans le Rajasthan. Le bus de nuit part à 23h...

25 décembre 2011

De Darjeeling a Siliguri (une ville sans interet un dimanche, sauf pour le cinema !)

Mise a jour le 26 decembre

C'est mon dernier jour à Darjeeling. Habitué à me reveiller à 5h30, je suis déjà sur pieds avant que la ville ne se réveille. Je fais ma petite balade matinale et commence à me rendre compte que la population de la ville est differente de celle de la semaine dernière.

Beaucoup de touristes indiens (peu de touristes occidentaux). Après discussion avec certains, ils semble qu'une majorité vienne de Calcuta.
On reconnait les gens de Calcutta par:
- leur couleur de peau plus foncée
- ils parlent anglais entre eux et commencent toutes leurs phrases par "Actually" (="en fait") ou Basically (="basiquement") en bougeant la tête !

Selon un jeune, Darjeeling est une haute place touristique pour les gens de Calcutta car, je cite: "ce n'est qu'à 12h en train" !


Je profite de cette matinée pour découvrir le fameux Toy Train, ou Himalayan Railway Express Train. Inscrit dans les listes de l'UNESCO comme le dernier train à vapeur de montage encore en fonctionnement, il permet de joindre la ville de Siliguri, dans les plaines et le sommet de Darjeeling... en 7h au lieu de 3h en jeep.

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J'espérais quitter Darjeeling par ce train... mais apparemment, un ébouli a abimé une portion de rails. Le train ne sert plus qu'aux touristes pour une excursion de 45min à travers les plantations de thé.
Qui dit attraction reservée aux touristes, dit augmentation de prix : 250 Roupies pour 45min de trajet A/R contre  env. 50 roupies pour les 7h de trajet avant !

Faire un aller/retour ne m'interesse pas...
Le midi, je trouve une place dans un taxi-jeep pour rejoindre la ville de Siliguri, proche de l'aéroport de Bogdogra pour demain matin.

Siliguri est une ville sans intérêts : une longue rue, une gare ferrovière et routière, des boutiques, du bruit, des odeurs (bonnes et moins bonnes), de la circulation, des klaxons, des déchets au sol... Bref, une ville indienne.

On est dimanche. Quasiment tout est fermé, sauf le cinema.
J'en profite pour aller voir la prochaine séance :
Le film "Don 2" n'est pas typique indien puisqu'il se passe à Berlin, mais est avec le célèbre Shahrukh Khan.

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Même si c'est un film d'action en indi (et quelques mots d'anglais), plein de "Vlannnn, boummmm, pannnn, Outchh", ils ont quand meme réussi à mette une scène une danse/chants mettant en valeur leur acteur préféré !

L'ambiance dans la salle est particulière :
ça fume, parle au téléphone, réagi aux blagues des acteurs en riant fort, applaudi les bonnes repliques, siffle, tape des mains en rythme avec la musique...
Amusant à voir !

Les effets sont dignes d'un film américain (ça change de ce que j'avais pu voir en Asie du Sud-Est !)

24 décembre 2011

Trek dans l'Himalaya (6 jours/5 nuits)

Mise a jour le 26 decembre


Je reviens donc d'un treck de 6 jours dans l'Himalaya, à la limite de la frontière népalaise et de la région Sikkim (partie de l'Himalaya en Inde composée de hauts sommets)

Pour résumer, cela fût un très beau trek. Nous avons eu la chance d'avoir un ciel dégagé tout le temps, à l'excéption du premier jour.
Cela nous a permi de nous promener avec la vue sur le Kanchenjunga (3ème plus haut sommet du monde 8.500m d'altitude) et l'Everest (8.840m)


Pas de neige : la dernière chute remonte à 1 mois, alors qu'en principe, en cette saison cela devrait être entièrement blanc. (une preuve du rechauffement climatique...?)


Trek - Jour 1 : 12km entre Maneybanjang (2154m) et Tumling (2895m)

A 8h, je rencontre mon guide pour ces 6 prochains jours. Nous l'appelleront "Omis" (un raccourci de son prénom à ralonge). Il est originaire de la region, et est devenu guide il y à 16 ans, après avoir travaillé comme sherpa (porteur) en tant qu'adolescent. Son anglais est correct.
Nous embarquons dans une jeep, qui, au cours du trajet se remplie... jusqu'à 17 personnes ! Chacun trouve une place +- confortable.

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Après une bonne heure, nous arrivons au point de départ du trek: Maneybanjang, un petit village perché à flanc de montagne.

Pour un départ, c'est plutot intensif : ça monte à pic, et ce, jusqu'à la fin de la journée !
En route, nous atteignons un couple de jeunes anglais (Kath et Ben). Ils ont le même itinéraire que moi pour les 3 premiers jours. Nous resterons donc ensemble.

La météo est brumeuse et se rafraichi avec l'altitude.

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Enfin, nous atteignons le refuge de Tumling qui se trouve en fait au Nepal.

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Une famille locale nous prépare le thé, et le repas. Nous rencontons aussi un groupe de 4 photographes indiens avec qui nous partageons quelques ruhms apprenons les danses indiennes !

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La nuit fût fraiche ! Les bouteilles d'eau dans le gite sont gelées !

Trek - Jour 2 : 19km entre Tumling (2895m) et Sandakphu (3626m)
Dans l'Himalaya, ça vaut vraiment la peine de se lever à 5h30 pour voir le soleil illuminer le paysage couvert de givre ce matin.

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Le petit déjeuner est copieux et nous prépare à la longue marche du jour. Ca monte, ca descend, ca remonte... à travers de belles forêts, et une vue degagée sur les sommets.

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Le soir, nous arrivons au refuge de Sandakphu où il fait vraiment froid ! Le vent qui souffle sans cesses amplifie la sensation de fraicheur mais nous sommes au dessus des nuages.

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Ma chambre a un carreau cassé, remplacé par une morceau de plastique qui bat au vent. Heureusement, il n'y a pas grande monde au refuge: je m'endors au chaud sous 5 couvertures, et le bonnet sur la tête !

Ici, il ne faut pas espérer l'eau courante ou l'électricité. Des bougeoires faits avec de vielles bouteilles de ruhm permettent de nous illuminer.

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Trek - Jour 3 : 21km entre Sandakphu (3626m) et Phalut (3680m)

Pas de gros dénivelé aujourd'hui, mais une bonne trotte.
Le payasage change : ce sont maitenant des plaines avec des arbres que l'âge ou la foudre ont tué.
Les ruisseaux que nous passons sont gelés. Avant le couché du soleil, nous arrivons au sommet de cette montage où est notre gite. De nombreux yaks y paturent.

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Le soir,nous ciuisinons au feu de bois. Je suis de corvée "épluchage de l'ail" avec les doigts pendant que le cusitot prépare de la viande de Yak séchée.

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Trek - Jour 4 : 15km entre Phalut (3680m) et Gorkek (2143m)

Comme d'habitude, nous assistons au levé du soleil à 5h30 puis déjeunons. Avec l'altitude que nous perdons lors de cette marche, la végetation change.

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DSC03252On passe des sapins et rhododendrons, aux bambous (habitat typique du panda rouge...que nous me verrons pas (photo prise au zoo de Darjeeling quelques jours avant) ou lianes.
Le midi, ma route et celle des 2 anglais se separe.

Je passe la nuit dans ce village d'une cinquantaine d'habitants plein de jardins en terrasses.

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(Ma chambre est dans la maison juste a côté de celle en chantier)



Trek - Jour 5 : 9km entre  Gorkek (2143m) et Sirikhola (1900m)

Le matin, on s'habitue à decouvrir le payage gelé.

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Ca descend toujours sur des pistes de plus en plus étroites et pentues. Nous sommes dans la jungle, pleine de pins et de fougères.

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Le trajet est court et nous le faisons en une matinée.
Je profite de l'apres midi ensoleillé pour nettoyer quelques vêtements dans la riviere et "me nettoyer" (avec 0°C là haut, pas question de prendre une douche !)

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Mon village pour ce soir

 



Trek - Jour 6 : 6km entre  Sirikhola (1900m) et Rimbik (1800m), puis 3h en jeep pour retourner a Darjeeling
C'est le dernier jour de trek. Le nombre d'ampoules au pied n'est pas si grand, la cheville tordue le 3ème jour et moins doulouseuse. Je sors content de ce trek dans l'Himalaya !

Je quitte mon guide qui fêtera Noël avec sa famille ce soir.

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De mon cote, après le trajet dans une jeep (surpeuplée), j'arrive à Darjeeling où je retrouve une chambre dans le même hôtel.

Je retrouve Kath et Ben, les deux anglais, pour dinner puis passer la soirée dans le pub anglais de la ville (Joey's Pub)

Nous y rencontrons quelques autres voyageurs.



Joyeux Noel, Merry Xmas, Frohe Weihnachten

Quelques portraits d'enfants des montagnes:

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18 décembre 2011

Decouverte de Darjeeling

Mise a jour le 26 decembre
Avec le belge, qui a trouvé une chambre dans la même Guesthouse que moi, nous avions prévu de nous lever pour le levé de soleil,.
A 5h30 quand je me réveille, la ville est dans la brume. Je tente de me rendormir, mais impossible. A 6h30, je suis deja en marche pour decouvrir cette ville.
Comme d'habitude en Inde, avant 9h, il n'y a pas grande activite. J'arrive par hasard sur un joli temple en haut de la colline. Des banderoles de drapeaux (qui servenet accessoirement de parc à jeu aux singes) colorent l'ensemble.

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Quand enfin les premiers commercants se mettent en activité, je me mets en quête d'une agence qui propose des treks.
Plusieurs proposition. Je retiens la plus interessante, et celle qui correspond à mes limites vestimentaires (mon vêtement le plus chaud est un polair et une veste coupe-vent !)  :
Un trek de 6 jours/5 nuits dans la region du parc National de Singalila. Depart prevu à 8h demain matin. Sur le marché de rue/bazard, j'achète un sous pantalon polair et un pull supplementaire. Le prix inclus le guide, la nourriture, les nuits en refuges, les divers frais d'entrée dans le parc national.

Avec tout cela, je devrait être armé pour affronter les 0°C annoncés au point le plus haut atteint (3 600 m)

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C'est une autre Inde que je decouvre ici. Pas de vaches, des ruelles plutot propres (notion à relativiser), et les gens ont un autre physique et sont plus sympathiques.

D'ailleurs, c'est la première fois que je vois des indiens faire du jogging le matin, ou meme promener leur chien en laisse !

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La circulation de voitures est cependant toujours aussi intense mais moins bruillante.

Les 4x4 partagent la route avec des camions citernes d'eau. En effet, malgré ses 100.000 habitants, la région de Darjeeling n'a pas l'eau courante.
Ce sont des camions citernes qui amènent l'eau, qui est ensuite recupérée par les habitants dans des géricanes.

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Comme la veille, il n'y a aucune activité le soir. Je suis au lit dés 20h !

18 décembre 2011

Objectif Darjeeling atteint !!!

Rapidement , pour causes de mauvaises conditions informatiques ici :

Bien arrivé à Darjeeling, la ville qui a motivé mon voyage.
C'est une autre facette de l'Inde que je decouvre, avec une toute autre population et autre mentalite. Les paysages ensoleillés sont magnifiques... tellement beaux que je me suis offert un trek en louant les services d'un guide pour 6 jours/5nuits au pied du massif Himalayen pour un peu moins de 100km, et jusqu'a 3600m d'altitude.

Je pars demain Lundi 19, et reviendrai le 24 decembre dans la journée. Je fêterai donc Noël à Darjeeling le soir !
L'occupation du jour a été de trouver un bon vêtement chaud sur le marché local, la visite du zoo avec des animaux de ces montagnes et la contemplation de l'horizon.

Je me suis aussi rendu compte que ma date de retour approche à grand pas. Afin d'éviter 3 jours en train pour rejoindre Delhi, j'ai réservé un vol le 26 vers Delhi. Cela me petrmettra de faire un crochet de 2 jours dans l'état du Rajasthan, et ainsi voir le Taj Mahal à Agra et, si le timing le permet, de faire un saut par la ville de Jaipur qui m'a été de nombreuses fois recommandée. La boucle semble bouclée...

17 décembre 2011

Journee en train et arrivee sur Darjeeling.

Mise a jour le 26 decembre

Annoncé avec 3h de retard, puis 4, puis 5 et enfin 6, mon train pour New Jaipalguri est parti de la gare de Varanasi à minuit au lieu de 18h30.
En salle d'attente, je fais la connaissance d'un belge habitué des grands voyages. Le train est blindé de monde. Il y a déjà des gens sur nos couchetes respectives. Très facilement, ils libèrent la place, car ils étaient en fait prévus pour le train suivant qui a aussi 7h de retard. Le sol et les couchettes sont bondées... mais heureusement, j'ai la couchette du haut, peu confortable, mais tranquille.

Le matin, les vendeurs ambulants tentent de se faire une place pour traverser le wagon. De ma position haute, il m'est facile de commander des petits plats.

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Dans mon compartiment (comprendre; ensemble de 6 lits separes par une fine cloison métalique), je fais connaissance des seuls autres voyageurs occidentaux du train. Nous avons la même destination finale.

Lorsque nous arrivons à New Jaipalguri, il est déjà 16h. Nous n'avons plus la possibilité de prendre le petit train Himalayan Railway Express.

Nous nous regroupons pour partager un taxi jeep.
Le taxi ne part que lorsqu'il est plein. Capacité officielle : 10 personnes. Si si, tout ce monde sur cette photo tiendra dans la jeep rouge !

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En un peu plus de 3h30 de routes sinueuses, nous atteignons la ville de Darjeeling, de nuit. Nous sommes tous impatients de decouvrir le paysage en plein jour !

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Déjà, nous avons remarqué que les gens sont un peu differents physiquements. Ils ont un physique plus asiatique avec les yeux bridés et la peau claire comme des Nepalais.

17 décembre 2011

Un long trajet en train pour arriver a Darjeeling

Message court, car le courant est assez alternatif à Darjeeling et les coupures de courant effacent tout !!!! de plus, le clavier ici est pouri. Les touches restent bloquées.

je reviendrai plus tard sur le deroulement du long trajet en train entre Varanasi et New Jailpaiguri, puis le trajet en jeep de nuit pour arriver à Darjeeling; la rencontre dans le wagon du petit groupe de voyageurs internationaux (belge, autrichienne, polonaise, bresilienne) , tous impatient de decouvrir cette region en plein jour, et qui s'annonce très differente par rapport au reste de l'inde.

 

A SUIVRE

16 décembre 2011

Derniere journee a Varanasi

Ce matin, la brume est si intense que l'on ne voit pas à 20m. Après une courte balade sur les quais (toujours un peu le même chose), je me dirrige à pied vers le grand campus universitaire. Immense, calme et bien entretenu, j'y visite le musée d'art et rentre doucement pour récupérer mon sac.
Il est temps de partir prendre mon train pour rejoindre les montagnes et la ville de Darjeeling.

DSC02985Pendant une éclaircie :

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